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La différence entre votre vagin et votre vulve, ce n’est pas qu’une question de sémantique — c’est de la littératie corporelle. Votre vagin est le canal interne (là où se trouve votre coupe menstruelle ou tampon, et par où certains bébés naissent), tandis que la vulve, c’est tout ce que vous voyez à l’extérieur : les lèvres, le clitoris, l’urètre et l’ouverture vaginale. Et si c’est une nouveauté pour vous, pas de panique — vous n’êtes pas seule. Dans le langage courant, on utilise le mot « vagin » depuis des décennies pour désigner tout ce qu’il y a entre les jambes. Mais en réalité, ce n’est pas le cas.
Demandez à vos amies, vous entendrez encore plus de noms pour parler de ce qui se passe « en bas ». Pourtant, utiliser les bons termes anatomiques, ça compte. C’est crucial pour avoir des conversations claires avec les professionnel·les de santé, défendre vos besoins, et savoir quels produits ou médicaments vont — ou ne vont surtout pas — à tel endroit.
Qu’il s’agisse de son apparence, de sa sensation, de son goût ou même de son odeur, la seule « normalité » qui existe est celle qui est propre à vous. Voilà pourquoi nous sommes ici pour déboulonner les mythes qui circulent sur la vulve.
1. Mythe: Toutes les vulves se ressemblent.
On le dit fort et clair : il n’existe pas de « vulve normale ». Contrairement à ce qu’on voit dans la porno, les films ou les illustrations anatomiques — ton uniforme, pas de poils, lèvres « bien rangées » — cette version n’est ni la norme ni la réalité. C’est juste celle qu’on nous montre le plus souvent.
La réalité? Les vulves existent dans toutes les formes, tailles, couleurs et variations. Comme les humains, elles sont uniques, à l’intérieur comme à l’extérieur.
2. Mythe: Une vulve ne devrait pas avoir d’odeur.
Vérité : votre vulve a une odeur — et c’est sain. C’est une partie active de votre corps, pas une chandelle parfumée! L’important, c’est de connaître votre odeur naturelle et de savoir comment elle change au fil du cycle. Vous pouvez remarquer des variations après le sexe, selon votre alimentation ou vos hormones — et tout ça est parfaitement normal.
Ce qui n’est pas sain, c’est de croire qu’il faut masquer ou « corriger » cette odeur naturelle. Notre nettoyant doux et hydratant aide à rincer le sang séché ou la sueur — sans parfum — tout en maintenant l’équilibre du pH de votre vulve. Et rappelez-vous : la vulve, c’est l’extérieur. C’est pour ça que notre gamme de soins vulvaires a été pensée avec cette différence essentielle en tête.
3. Mythe: Les pertes vaginales indiquent un problème.
Si vos pertes n’ont pas une forte odeur et ne s’accompagnent pas de démangeaisons, rougeurs ou enflure, il y a de fortes chances qu’elles soient complètement normales. En fait, elles sont essentielles au bon fonctionnement de votre corps. Les pertes aident à garder le vagin propre et protégé(1), et leur texture ou couleur change selon votre cycle(2).
Donc, la prochaine fois que vous remarquez un changement — qu’elles soient plus étirées, crémeuses ou abondantes — sachez que c’est probablement juste votre corps qui fait son travail. Observer ces changements, c’est une autre façon d’être à l’écoute de soi — et ça, c’est toujours positif.
4. Mythe: Se doucher régulièrement suffit, pas besoin de produits spécifiques pour la vulve.
Si votre salle de bain déborde déjà de sérums botaniques et de gels douche moussants, vous vous demandez peut-être pourquoi ajouter un autre produit. La peau de la vulve est beaucoup plus délicate que celle de vos coudes, jambes ou pieds. Les produits trop parfumés ou avec des huiles essentielles peuvent être trop agressifs, dérégler le pH ou causer sécheresse et inconfort.
Même des savons doux ou lotions qui vont très bien pour le reste du corps peuvent irriter la vulve. C’est pourquoi il est important d’utiliser des produits conçus spécifiquement pour elle — pas parce qu’elle a besoin d’être « corrigée » ou parfumée, mais parce qu’elle mérite les mêmes soins que votre routine beauté.
5. Mythe: Les soins vulvaires, c’est juste une question d’hygiène.
« Hygiène féminine » — oui, ce terme est encore utilisé! — sous-entend que nos vulves seraient sales et à nettoyer. Évidemment, ce n’est pas vrai (et on espère que vous le savez déjà). Prendre soin de sa vulve, ce n’est pas répondre à des standards de beauté irréalistes, mais plutôt apprendre à connaître son corps et ce qui lui convient. Notre gamme de soins vulvaires a été développée intentionnellement pour la vulve (on insiste : la vulve, pas le vagin) et contribue non seulement à adoucir et nourrir la peau, mais aussi à instaurer un rituel sain qui vous rapproche de votre corps.
Voilà: tout ce que vous ne saviez pas (que vous ne saviez pas) sur votre vulve.