A Day in the Life: Jessica Canzanese
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Une journée dans la vie de Jessica Canzanese

La curiosité fait partie de la nature humaine et on veut toutes savoir comment les autres s’en sortent. C’est pourquoi on a demandé à certaines de nos utilisatrices de la Diva Cup™ les plus influentes (et cool, disons-le) de partager une journée dans leur vie avec nous — et à quoi ça ressemble quand elles sont dans leur période.
A Day in the Life: Jessica Canzanese

Jessica Canzanese vit à Toronto et travaille comme directrice funéraire en planification préalable le jour, et comme créatrice de contenu et influenceuse le soir.

Rituels du matin

Quelle est la première chose que tu fais en te réveillant? As-tu des rituels non négociables?

Je commence ma journée avec une méditation guidée au lit avant de m’étirer pour me réveiller. Ensuite, je me lance dans un peu de doomscrolling sur les réseaux sociaux pour voir ce qui se passe et aussi rire un peu avant de commencer ma journée. Après, c’est les soins de peau — un incontournable, parce qu’il faut toujours s’offrir un peu de self-care avant le travail.

Décris-nous ta routine du matin quand t’es dans ta période…

Ma routine du matin de règles est un peu différente : je me réveille plus doucement, parce qu’avoir ses règles avec de l’endométriose peut être très douloureux et difficile. Encore au lit, je prends mes antidouleurs et j’essaie de commencer à bouger. Quand mon corps est un peu réveillé, je saute dans la douche pour que l’eau m’aide avec les crampes dans les jambes et les migraines. Habituellement, je ne prends pas de rendez-vous avec des familles au travail ces journées-là, je me concentre plutôt sur des tâches de bureau pour ne pas avoir à m’inquiéter de ne pas être à 100 % pour elles.

Y a-t-il des choses qui t’aident à rester ancrée ou pleine d’énergie?

Je fais un peu de méditation et de self-care, que ce soit un bain, une marche ou une petite douceur. J’ai besoin d’avoir au moins un moment de soin par jour — il faut se nourrir soi-même avant de pouvoir nourrir les autres.

Décris-nous une journée typique (si tu en as une!) : où tu vas, qui tu vois, sur quoi tu travailles?

Ma journée de travail est un typique 9 à 5. Je travaille dans l’industrie funéraire, donc chaque jour est très différent. Je rencontre des familles dans certains des pires moments de leur vie. Je les accompagne. Ces familles me font confiance pour les aider à planifier leurs arrangements finaux de leur vivant, afin qu’elles puissent prendre soin de leurs proches dans ces moments difficiles.

Fais-tu les choses différemment quand t’es dans ta période? Si oui, parle-nous de ça.

Mes règles sont très dures sur mon corps, alors j’essaie d’organiser mes journées pour être moins en avant-plan — plus de travail de bureau où je ne suis pas toujours devant des familles. Ça diminue mon anxiété de savoir que je peux faire mon travail sans puiser dans une énergie que je n’ai peut-être pas pour les familles. Mais je ne peux pas toujours planifier selon mon cycle, alors ces jours-là, je serre les dents et j’accompagne les familles du mieux que je peux.

Comment la Diva Cup s’intègre-t-elle à ta routine quand tu saignes?

Elle me permet d’être avec des familles ou à des funérailles pendant des heures sans m’inquiéter de fuites. Ça m’a donné la confiance de faire plus de choses pendant mes règles. Ça me permet aussi de voir combien je saigne pour donner des réponses à mes spécialistes qui m’aident à vivre avec l’endo.

As-tu des bonnes stratégies pour vider ta coupe quand tu es au travail/en voyage/en déplacement?

Je garde des lingettes humides (comme Cottonelle ou des lingettes pour bébé) pour les fois où je suis dans une toilette publique et que je ne peux pas bien la laver. Ça me permet juste de l’essuyer sans avoir à le faire dans le lavabo.

Comment ta relation avec tes règles a-t-elle évolué au fil des ans?

J’ai une relation très particulière avec mes règles puisque je les ai eues à 9 ans et qu’elles sont devenues abondantes très vite. Ça a toujours été un sujet dont je parlais avec mon médecin, ma mère et d’autres femmes. Comme chaque cycle amenait des symptômes différents, j’ai dû m’adapter et tout noter pour aider à mes diagnostics à l’adolescence.

Qu’est-ce que tu portes aujourd’hui? Est-ce que ton style change pendant tes règles?

Mon uniforme au travail est un complet 3 pièces, donc je porte ça là-bas, puis à la maison, je suis le plus à l’aise en mou. Je dois quand même porter mon uniforme pendant mes règles, donc le travail est inconfortable.

As-tu des rituels qui t’aident à rester confiante et soutenue pendant tes règles?

Me permettre de me reposer — ça aide avec mes crampes intenses. Mon mari est d’un grand soutien en prenant plus de tâches pour que je puisse rester couchée et ne pas bouger.

Complète cette phrase : Avoir mes règles, ça veut dire…

Honorer la force de mon corps, écouter attentivement ce dont il a besoin, et célébrer tout le chemin que j’ai parcouru pour apprendre à prendre soin de moi avec compassion.

Une chose que tu as désapprise à propos des règles, c’est…

Ce n’est pas normal d’avoir de grosses crampes. Ça peut être le signe qu’il se passe autre chose.

Regarde Jessica dans la vidéo de la campagne The Origins of DIVA ici :