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Amanda Bobbitt habite dans la région de Niagara, en Ontario, et travaille comme graphiste dans une imprimerie. Quand elle ne travaille pas, elle cajole son chien Cricket, écoute et regarde des shows d’humour, lit, sort souper avec des amis et fait du camping avec son mari.
Rituels du matin
Quelle est la première chose que tu fais en te réveillant? As-tu des rituels incontournables?
La semaine, je donne des câlins à mon chien, puis je saute direct dans la douche; la fin de semaine, j’aime relaxer le plus longtemps possible. Déjeuner, c’est non négociable.
Parle-nous de ta routine matinale quand t’as tes règles.
C’est pas tellement différent des autres jours, sauf que c’est sous la douche que je vide ma coupe DIVA™ pour la première fois. Ça peut être un peu salissant, pis j’ai toujours trouvé que la douche était le moyen le plus pratique pour ça.
Y a-t-il des choses qui t’aident à rester groundée ou à avoir plus d’énergie?
Mon chien m’aide à rester les deux pieds sur terre. C’est un super compagnon qui veut toujours être collé sur moi. Je me sens plus énergique quand je suis sur scène… ou plutôt, juste après, quand l’adrénaline redescend.
Au jour le jour
Raconte-nous ta journée type (si t’en as une!) : où tu vas, qui tu vois, sur quoi tu travailles?
Je travaille à environ 15 minutes de chez nous, pis j’en profite pour écouter de la musique ou des balados en auto. Je travaille chaque jour avec trois autres femmes, donc je les vois presque autant que mon chum. Ma job, c’est de faire des projets clients toute la journée, pis j’ai la chance de pas avoir à ramener du travail à la maison. Ma journée finit à 17 h, pis je suis habituellement de retour vers 17 h 30. Je vais marcher le chien, puis je relaxe un peu avant le souper. Comme je rentre la première, c’est souvent moi qui cuisine. Une ou deux fois par semaine, je monte sur scène dans une salle de spectacle locale — open mic ou soirée d’humour amateur — où j’ai rencontré une belle gang d’humoristes drôles et solidaires.
Est-ce que tu fais les choses différemment pendant tes règles?
Pas vraiment. J’ai la chance d’avoir toujours eu des règles pas trop compliquées. Faut juste que je passe un peu plus de temps aux toilettes.
Comment la Diva Cup s’intègre dans ta routine?
C’est pratique parce que je peux « set it and forget it » pis m’en occuper une fois rendue à la maison.
Style de vie
Qu’est-ce que tu portes aujourd’hui? Ton style change-tu quand t’as tes règles?
Aujourd’hui, je porte mon uniforme : jeans pis t-shirt. J’change pas grand-chose pendant mes règles… Peut-être que je mets encore plus l’accent sur le confort, mais honnêtement, côté style, c’est le confort avant tout, peu importe la journée.
As-tu des bons trucs pour vider ta coupe quand t’es au travail, en voyage ou en déplacement?
Heureusement, la plupart du temps je peux m’en occuper à la maison… mais j’ai maintenant une tasse shaker DIVA™ que j’ai pas encore essayé. Je vais sûrement le tester cet été si mes règles tombent en même temps que mes voyages. Même en camping — le test ultime. J’ai jamais eu besoin de vider ma coupe en camping.
Comment ta créativité évolue quand t’as tes règles?
Je pense pas avoir remarqué de différence… mais c’est drôle de me rappeler des fois : « Hey, je fais tout ça pis je saigne en ce moment! »
Comment ta relation avec tes règles a évolué avec le temps?
Au début, c’était awkward pis gênant, comme pour pas mal toutes les ados. J’avais l’impression que tout le monde voyait mes serviettes. Elles étaient pas si grosses, mais pour moi ça ressemblait à des couches. Je me rappelle avoir appris à utiliser des tampons à 16 ans, pendant un voyage de plage en Floride.
J’étais déjà intéressée par la réduction des déchets pis la protection de l’environnement. À 18 ans, j’ai découvert les coupes menstruelles grâce à une petite annonce dans le magazine Bitch (c’était ma période découverte du féminisme!). J’ai convaincu ma mère de me prêter sa carte de crédit pour commander ma première coupe en ligne en 2003. Je l’ai utilisée pendant 10 ans — pis je l’ai adorée. Ne plus avoir à utiliser de tampons ou de serviettes, c’était libérateur.
À 28 ans, j’ai eu un stérilet hormonal et mes règles ont cessé pendant plus de dix ans. J’étais toujours une grande fan de la coupe menstruelle, mais encore plus fan du « plus de règles pantoute » — même si je sais que c’est pas le cas pour tout le monde, car on réagit pas toutes pareil à la contraception.
Il y a quelques années, j’ai enlevé mon stérilet et mes règles sont revenues normales. Au début, j’ai regretté, parce que ça rendait les choses plus compliquées, mais j’ai réalisé que je savais pas combien d’années il me restait avec mes règles ni à quoi allait ressembler la prochaine étape. Alors pour l’instant, je prends ça comme ça.
Dis-nous quelque chose qui pourrait être un peu TMI.
Un bidet, c’est vraiment pratique! Quelqu’un m’en avait parlé avant que j’en aie un, pis elle avait raison! Pis utiliser une coupe, ça te permet de vraiment VOIR ce qui se passe. Faut pas avoir peur de ce que notre corps fait.
À vous de jouer
Complète la phrase : Avoir mes règles, ça veut dire…
Je fais tout ça pis je saigne en même temps.
Qui es-tu, qui étais-tu, qui veux-tu être?
J’ai 41 ans pis je m’excuse pas. Avant, j’étais beaucoup plus gênée et j’espère devenir plus courageuse en vieillissant.
Si tes règles étaient un emoji, ce serait…
L’emoji goutte de sang. Parce que soyons honnêtes : c’est du sang. Je pense que toutes ces pubs avec du liquide bleu ont vraiment mêlé toute une génération.
Une chose que t’as désapprise à propos des règles, c’est...
Que c’était mal d’en parler. Parlons-en, rions-en. Mettons les gens mal à l’aise… jusqu’à temps qu’ils le soient plus.
Découvrez Amanda dans la vidéo de la campagne The Origins of DIVA ici :